Un jour, Jésus marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères : Simon (qu'on appelle aussi Pierre), et André, son frère, qui lançaient un filet dans le lac, car ils étaient pêcheurs.

Il leur dit : "Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes."

Ils abandonnèrent aussitôt leurs filets et le suivirent.

Poursuivant son chemin, il vit deux autres frères : Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère. Ils étaient dans leur barque avec Zébédée, leur père, et ils réparaient leurs filets. Il les appela et, aussitôt, ils laissèrent leur barque, quittèrent leur père, et le suivirent.

Matthieu 4:18-19

Imaginons :

  • Jésus appelle Simon et André mais ceux-ci répondent : "OK, on termine ça, c'est important et on est à toi".
  • Jésus appelle Jacques et Jean mais ils répondent : "Tout de suite ! On finit juste le raccommodage, on se brosse les dents, je me coiffe et on arrive".


Est-ce là l'exemple qui nous est donné ?

Jésus connaissait ces hommes et savait où les trouver. Dieu nous connait sur notre lieu de travail, dans notre voiture, dans les transports en commun, ou encore chez nous.

Quoique nous fassions, il attend de nous que nous le servions, que nous le suivions.

Où et quand importait peu. Ils le suivirent.


Il faut noter que Jésus n'a pas appelé ces 4 disciples lorsqu'ils se trouvaient sur une haute montagne, dans un lieu retiré, hors de l'agitation, en pleine méditation, ou encore lorsqu'ils assistaient à une conférence.

Dieu n'attend pas nécessairement que nous soyons au repos pour nous appeler. Il n'attend pas toujours que nous soyons prêts (ou que nous nous sentions prêts) - même s'il nous laisse le choix de répondre ou de ne pas répondre.

Ce qu'il souhaite, c'est que nous le servions là où nous nous trouvons.

« Le temps de l’action n’est pas différent de celui de la prière. Je possède Dieu aussi tranquillement dans le tracas de ma cuisine, où quelquefois plusieurs personnes me demandent en même temps des choses différentes, que si j’étais à genoux devant l’autel. Il n’est pas nécessaire d’avoir de grandes choses à faire : je retourne ma petite omelette dans la poêle, pour l’amour de Dieu ; quand elle est achevée, si je n’ai rien à faire, je me prosterne par terre et adore mon Dieu de qui m’est venue la grâce de la faire ; après quoi je me relève, plus content qu’un roi. »

Nicolas Herman aussi appelé Frère Laurent

Ce Carmélite percevait sa vie dans son ensemble - que ce soit dans le travail ou le repos, les moments de joie et les moments difficiles - comme un service en l'honneur de Dieu. Comme lui, apprenons à ressentir la présence de Dieu dans toutes les circonstances.

Dieu nous voit et nous appelle à le suivre aujourd'hui, là où nous sommes, quelles que soient les réalités de la vie.

N'attendons pas des circonstances exceptionnelles pour lui répondre. Ayons confiance comme Simon-Pierre, André, Jacques et Jean qu'il nous équipera, qu'il pourvoira.

MSO