Le projet de réaménagement de la Zac rue de l'Alma a entraîné le départ de nombreux riverains dont la communauté protestante de l'église évangélique de Rennes Sud. Ainsi, l'église protestante évangélique de Rennes Sud a dû quitter le 25, rue Marcel-Sembat où l'association était locataire.

À l'angle de la rue de la Gérinière et de la rue de la Sauvaie, sur les bords de la rue de Châteaugiron, les fidèles ont retrouvé un lieu de culte dans ce bâtiment entièrement neuf, noir, aux formes cubiques.

Un hall d'accueil, une zone tisanerie où l'on pourra prendre le café après les réunions, face à l'entrée la salle principale destinée au culte et homologuée pour accueillir 180 personnes, deux salles pour l'enseignement aux enfants pendant le culte, une garderie et le bureau pour le pasteur. Voilà l'église!

Ce bâtiment est beaucoup plus fonctionnel que celui de la rue Marcel-Sambat. L'église double sa capacité d'accueil. Ce dont se réjouissent ses membres qui, bien avant d'être contraints de partir, cherchaient un nouveau local. « Depuis des années, nous savions qu'une opération d'urbanisme se préparait dans cette zone. Quand elle s'est précisée, on était déjà en recherche d'un nouveau local. Trouver un local homologué pour recevoir du public était une gageure, c'est assez compliqué » précise David Margery, secrétaire de l'association culturelle évangélique de Rennes et ses environs (AERE).

Alors, l'association s'est tournée vers la Ville pour lui demander de l'aider dans cette recherche. D'autant que ce qu'elle pouvait trouver était soit trop loin d'un transport en commun, soit inadapté.

« Au final, la Ville a proposé une solution : elle vendait un terrain pour un immeuble de bureaux. Elle a inscrit dans l'appel d'offres l'aménagement de 300 m 2 pour y installer une église. Nous avons donc acheté cette surface pour un peu plus de 700 000 € dont la majorité a été empruntée » explique David Margery.

Voilà, désormais, alors que les travaux ne sont pas tout à fait achevés, et que la commission de sécurité n'a encore visité les lieux, l'association croise les doigts pour célébrer le culte avant la fin de 2012!

Édouard MARET.

 

Article paru dans Ouest France, le mercredi 14 novembre 2012.