Confinée, confiné, bonjour.

J'aimerais partager avec vous une réflexion qui m'est venue récemment.

Se prendre un coup, ça fait souvent mal ! Mais se pourrait-il que cela puisse aussi faire du bien ? undecided

Il y a quelques temps je suis sorti faire un footing et ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas fais ça. Comme d'habitude quand je reprends le footing, j'ai tendance à fortement surestimer mes capacités et à démarrer trop vite... et j'en paie vite les frais. cry

Complètement lessivé au bout de 7km 3km, je suis rentré chez moi avec un gros point de côté qui ne manquait pas de me rappeler qu'il faut que je reste humble et que je sois plus régulier si je veux que ça marche.

Cette douleur, malgré son côté désagréable, a toute son importance. Elle me permet de mieux connaitre mon corps, de m'écouter, d'adapter ma course et de progresser dans ce domaine.

Face à cette situation, 3 choix s'offrent à moi :

  • Me dire "c'est cool la douleur, ça veut dire que je suis un homme" et ne rien changer à ma façon de faire.
  • Tout plaquer. Trop difficile, pas fait pour moi.
  • Prendre en compte les signaux que je reçois. M'écouter et réfléchir à une meilleure façon de courir.

 

La première option... il ne faut pas avoir peur de la tendinite. Si ma fierté me pousse à ne pas écouter les conseils, elle pourra aussi me pousser à la chute.

La deuxième option semble peut-être beaucoup plus raisonnable, mais le jour où un ours me courra après, ce n'est pas de la tendinite qu'il faudra avoir peur yell

Ce qui nous amène à la 3ème option que j'aimerais illustrer.

 

Le métal prend plaisir à recevoir des coups, sachant qu'en les recevant il s’embellit et se conforme d'avantage aux plans que son forgeron a pour lui.

Ceci est bien sur une image. Je doute que le métal puisse réellement prendre du plaisir, mais j'aime cette image.

Ce qui est sûr, c'est que le forgeron prend du plaisir à voir son métal se remodeler pour prendre l'apparence qu'il a prévu pour lui.

Cependant, le forgeron ne frappe pas son métal directement. Il commence par le préparer en le passant à la fournaise, ce qui le rendra malléable.

Je pense que souvent, Dieu fait pareil avec nous. Il prépare nos cœurs en nous permettant de traverser des situations plus ou moins difficiles tout en nous rappelant sa présence... et lorsque nous sommes malléables, Il nous transforme en profondeur.

Dieu m'a mis à cœur de partager ces sujets en particulier :

  • Est-ce que je laisse Dieu modeler ma vie ? Est-ce que j'accepte en toute confiance d'être modelé ?
  • Est-ce que je fais le choix de la reconnaissance dans les difficultés ? Est-ce que je cherche la main de Dieu et à comprendre comment il peut utiliser ces situations pour sa gloire ?
  • Est-ce que je soutiens mes frères et sœurs dans la difficulté ? Est-ce que je contribue à l'action de Dieu dans leur vie en faisant preuve d'écoute et de compassion ?

 

Je ne suis pas forgeron, mais il me semble qu'un métal non-préparé peut facilement casser lorsqu'il reçoit des coups. Alors soyons à l'écoute et laissons-nous modeler !

Et à la fin, on en ressort beaux/belles et reconnaissant(e)s cool

"Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit." 2 Corinthiens 3-18

Fraternellement,

Sébastien