Aussi loin que je me souvienne, mes rapports avec Dieu ou plutôt devrais-je dire la religion, ont toujours été marqués par l’influence sur moi de mon entourage. De ce point de vu, deux personnes ressortent tout particulièrement.

D’abord ma grand-mère maternelle. Elle me baptisa tout petit et m’initia aux rudiments de la chrétienté au sein de l’Eglise Evangélique du Gabon. Plus tard, dans mon adolescence, ce fût un cousin séminariste, qui m’entraina pendant quelques années, dans divers activités de sa paroisse, au sein de l’Eglise Catholique.

 

Le décès de ce dernier et celui de ma sœur dans la même période m’ébranlèrent fortement. Ces faits ont certainement contribué à la conversion de mon frère ainé. Il trouva sa voie dans la foi. Il était devenu l’un de ceux que nous considérions comme des exaltés.

Non ! Il en serait autrement de moi. Je n’allais pas rejeter l’existence de Dieu, mais je n’allais pas non plus en faire une fixation. Je comptais vivre une vie « normale », tenter d’être un exemple pour mes jeunes frères et pour ce qui est de la religion, j’allais me contenter de ce que je savais déjà et invoquer Dieu quand la situation se présenterait.

Puis le temps passa et Dieu finit par n’occuper qu’une très modeste place dans ma vie. Celle ci, semblait assez équilibrée vue comme ça. Mais pourtant, progressivement, s’était installé en moi, une sorte de mal être général. Il s’amplifiait avec le temps. Les choses paraissent de plus en plus vaines, on ressent une grande lassitude, on est motivé par rien. Cela m’empêchait de progresser et me rendait amer. Je tentais bien de faire face comme je pouvais. En vain. Quelque chose était brisée en moi. Il me fallait trouver une solution.

Mon grand frère, les paroles de ma mère et même les témoignages des différentes personnes qui avaient trouvés la foi, agissaient dans mon esprit comme un appel en direction de Dieu.

Oui après tout, connaissais-je vraiment Jésus ? L’avais-je seulement réellement cherché ? Mais, fallait-il pour autant renoncer à être raisonnable ?

Toutes ces réflexions me conduisirent, après quelques tentatives plus ou moins heureuses à cette assemblée dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Je la fréquente depuis près de 2 ans. Au début, simplement pour le culte du dimanche et depuis quelques mois, de façon plus soutenue, à travers les foyers de prières également.

Peu à peu, par la lecture de la Bible, la pratique de la prière et les divers échanges dans les foyers, j’expérimentais quelque chose de vraiment fabuleux. La vie m’apparaissait sous un angle nouveau. Une nouvelle échelle de valeurs se dessinait en moi. C’était rassurant, apaisant, revitalisant. Par contre, rien de tout cela ne semblait aller à l’encontre de ma raison, bien au contraire. Saotra un jour, me prêta un livre chrétien. « Si tu veux aller loin » de Ralph Shallis. Cela m’aida à comprendre ce qui se passait en moi. En effet il y explique entre autres que « La foi et la raison marchent d’un seul pas», mieux, la raison s’en trouve « justifiée ».

J’étais en train de marcher dans la foi en Jésus Christ notre Seigneur.

Avec la foi donc, ma nature d’homme pécheur m’apparaissait clairement. Mais je connaissais maintenant la condition de mon salut : recevoir Jésus-Christ personnellement dans une démarche volontaire et réfléchie.

Le 28 mai 2013, Au cours d’une réunion d’étude biblique, je confiai publiquement ma vie au Seigneur. Il occupe désormais la première place dans celle ci et dans mon cœur. Il ne me restait plus alors qu’à suivre sa recommandation dans Marc16 :16 «Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ». D’abord avoir la foi, puis se faire baptiser.

Nous y voila !

Dans Apocalypse 3 :20, le Seigneur déclare :

« Voici, je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dinerai avec lui et lui avec moi »

Moi, j’ai choisi d’ouvrir la porte.

Polynice

 

« Ainsi donc, déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus-Christ ; »

Romain Chapitre 5 Verset 1

Témoignage lu par Polynice lors de son baptême le 30 juin 2013.
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